Bordeaux : Les valises c'était pas 32Kg et 32Kg mais 23Kg et 23Kg... Enfin, c'est passé quand même, même si j'ai dû lâcher 3Kg sur la grosse (eh oui, c'est 32Kg et 32Kg mais pas 35Kg et 29Kg par exemple) que je n'ai pas pu mettre dans le petite qui était over pleine. Au check, ils ont fouillé mon bagage pour la forme (et le fun comme on verra plus tard).
AF 7625: RAS, Nous avons eu droit à boisson + collation, les hôtesses avaient un accent anglais tout pourri. Air France, quoi.
Roissy : La loose complète : les 3H entre les deux vols n'ont pas été de trop.
- Tout le terminal 2 à traverser dans sa plus grande longueur (la diagonale, bien sûr)
- Mon vol n'était pas signalé pour l'enregistrement et sur les 4 guichets Air Canada le gérant, seul un l'affichait
- Pas de prise de courant dispo dans l'aéroport et pas de prise tout court dans mon terminal
- Le contrôle de sécurité dégueulait littéralement dans tout le terminal (une vraie usine à gaz : 1 préposé à l'immigration et 2 portillons de contrôle pour au moins 5 vols intercontinentaux, n'importe quoi)
- Pas de wifi accessible en free et pas le temps de cracker les deux non protégés par des VPN
- Des prises de courant (de service ?) non alimentées en zone d'embarquement...
Entendu dans la bouche d'un Américain : "This is the french efficiency"
AC 883 : Les hôtesses avaient été sûrement recrutées dans un club 3ème âge et en plus elles étaient pénibles : trop présentes, accent FR et US approximativement aussi pourris l'un que l'autre et over pointilleuses sur le positionnement du bagage à main sous le siège. Et les tablettes sont trop petites.
J'étais assis à côté d'une femme charmante (qui s'est révélée être une Espagnole d'origine Philippine). Elle m'a beaucoup rappelé quelqu'un que j'ai laissée en France et que j'embrasse tendrement.
Sur Air Canada, on vous nourrit. Et beaucoup : une première boisson (coca) suivie d'un repas français (Agneau) avec boisson (re coca) et café enchaîné par une autre collation (mais là, je somnolais, donc je l'ai ratée) et enfin, une pizza avec boisson (café)...
Durant le vol, nous avons eu droit à L'Age de Glace 2 (que je connaissais déjà et que j'avais trouvé nul, j'ai donc regardé Audition sur mon portable, film qui s'est révélé tout naze lui aussi) et X-Men, le tout entrecoupé d'infos sur CBS (Chaîne contrôlée par Bush), d'une série cheloue avec des mutants et des sortes d'extra-terrestres et de quelques autres trucs. Sans compter les multiples coupures d'écrans...
En approche de Toronto, j'ai pu enfin voir la Tour CN (Plus de 500m de haut je crois).
Toronto : Avec le retard, je n'avais qu'1H pour avoir le vol suivant, (au lieu d'1H30).
Je ne vous raconte pas le stress en descendant de l'avion. Le premier contrôle d'immigration s'est bien passé (vérification du formulaire de douane) mais le second (établissement du permis d'études) a été beaucoup plus long et suant. (Agents d'immigration et douaniers, je vous conchie) Bref, après m'avoir littéralement passé les bourses au mixer en se montrant d'une curiosité limite déplacée et d'un esprit pointilleux à faire pâlir les hôtesses du vol précédent (le tout prenant un temps monstrueux), il m'a gratifié d'un "Welcome to Canada !" aussi joyeux qu'hypocrite.
La récupération des bagages (à cause du passage en douane de mes deux, elles ne peuvent pas transiter automatiquement) au tapis le plus éloigné de la sortie (Murphy oblige) et avec des chariots payants (pour que ça soit fun, hein) a été un autre moment de stress (ça c'est pas ma valise, ça non plus, ça toujours pas...). Heureusement, les bagages ne se sont pas trop fait attendre et leur état général semblait OK (c'est déjà ça). Arrivé au fatidique contrôle de douane, le douanier de base m'a sermoné parce que j'avais tenu (une dizaine de secondes) le formulaire de douane entre mes lèvres pincées... Douanier Français, douanier Canadien, même combat : offrez-leur un cerveau et un sourire. Il n'a heureusement pas décidé d'imiter son confrère de l'immigration dans la préparation culinaire des testicules et je suis passé sans encombre. Là, j'ai eu la chance d'avoir un drop off de bagages juste à la sortie (ce qui était super cool, mais bon, tout ça pour ça...). Ensuite, la chance a définitivement tourné en ma faveur :
- l'ascenseur s'est ouvert à mon arrivée
- le terminal n'était pas très grand
- au check sécurité (où il y avait au moins 6 portillons en activité), ils m'ont demandé de sortir mon laptop pour le scanner à part (bizarre) mais ils ont été super efficaces
- la porte d'embarquement était quasiment au pied des escalators (chouette)
- il y avait même des prises de courant en zone d'embarquement (15 min de charge, youpi, et presque dernier rentré dans l'avion) Ben vi, on est un geek ou on ne l'est pas :p :D
- j'en ai profité pour me rendre compte que j'avais mes ciseaux de classe dans ma trousse en cabine, et ce, depuis le départ de Bordeaux. Je t'en foutrai des checks de sécurité :-p
AC 159 : J'ai cru que je ne l'aurais pas, mais tout s'est bien passé finalement
L'accent anglais des hôtesses et du pilote était quasi impec et leur accent québécois fendard mais compréhensible (Merci François Perusse) On a eu droit à une boisson (café) et à une vente de nourriture ambulante à l'heure où j'écris ces lignes. Il est 1h43 pour moi, ça fait 18H que je suis debout après une nuit de 5H mais je gère. Bon, il me reste 37 minutes de batterie, je vais couper pour avoir de la ressource au cas où :p
Rien à signaler sur la suite du vol : j'ai dormi 1/2H et je n'ai pas pu regarder le film (The Sentinel), parce que mon fauteuil n'avait pas de son...
Edmonton : Arrivée à edmonton avec seulement 10 minutes de retard (20h45), RAS sauf qu'on a attendu les bagages assez longtemps. J'ai ensuité pris un taxi jusque chez moi. Je soupçonne le chauffeur (un somalien) d'avoir fait un vieux détour : j'avais Google Earth sous les yeux (merci les 37 minutes de batterie restantes) et on est passé par le Sud au lieu du Nord qui semblait beaucoup plus court, soi disant que ce n'était pas possible autrement... Il faudra que je me renseigne et retourner lui casser la gueule si j'ai été enflé. Aux alentours d'une demi heure de course donc (on a fait le plein en route), à 54 $CAN le trajet.